Nasal continuous positive airway pressure and outcomes in preterm infants: A retrospective analysis

Paediatr Child Health. 2008 Feb;13(2):99-103.

Abstract

Objective: The aim of the present retrospective study was to describe the use of nasal continuous positive airway pressure (NCPAP) and the prevalence of bronchopulmonary dysplasia (BPD).

Study design: Data from 1526 neonates with gestational age less than 32 weeks, admitted to Children's and Women's Health Centre of British Columbia (Vancouver, British Columbia) between period 1 (1996 to 2000) and period 2 (2000 to 2004) were analyzed. The use of respiratory therapies and outcomes were retrospectively compared before and after the introduction of a NCPAP approach to respiratory support.

Results: A significant increase in the use of NCPAP was noted between periods 1 and 2 (60% versus 71%), as well as a significant reduction in the use of surfactant (50% versus 41%), postnatal steroids (30% versus 10%) and the need for mechanical ventilation (77% versus 64%). In period 2, there was a significant reduction in the prevalence of BPD at 28 days (33% versus 26%), higher prevalence of severe retinopathy of prematurity (3% versus 6%) and less periventricular leukomalacia (4% versus 2%).

Conclusions: A significant increase in the use of NCPAP therapy in the neonatal unit has been associated with a decrease in the use of more invasive therapies. The incidence of BPD has decreased if defined as need for supplemental oxygen at 28 days of age, but not when the 36 weeks' postconceptional age criterion was used. NCPAP therapy may decrease the use of more invasive therapies and may improve respiratory outcomes. The impact of this intervention on nonrespiratory outcomes warrants further investigation.

OBJECTIF: La présente étude rétrospective visait à décrire l’utilisation de la ventilation nasale en pression positive continue (VNPPC) et la prévalence de dysplasie bronchopulmonaire (DBP).

MÉTHODOLOGIE: Les auteurs ont analysé les données de 1 526 nouveaunés, de moins de 32 semaines d’âge gestationnel, hospitalisés au Children’s and Women’s Health Centre de la Colombie-Britannique pendant la période 1 (1996 à 2000) et la période 2 (2000 à 2004). Ils ont comparé de manière rétrospective le recours à l’inhalothérapie et les issues, avant et après l’implantation de la VNPPC en soutien respiratoire.

RÉSULTATS: Les auteurs ont constaté une augmentation importante du recours à la VNPPC entre la période 1 et la période 2 (60 % par rapport à 71 %), de même qu’une diminution significative du recours aux surfactants (50 % par rapport à 41 %), aux stéroïdes pendant la période postnatale (30 % par rapport à 10 %) et au besoin de ventilation mécanique (77 % par rapport 64 %). Pendant la période 2, ils ont observé une réduction considérable de la prévalence de DBP à 28 jours de vie (33 % par rapport à 26 %), une prévalence plus élevée de grave rétinopathie de la prématurité (3 % par rapport à 6 %) et une diminution de leucomalacie périventriculaire (4 % par rapport à 2 %).

CONCLUSIONS: À l’unité néonatale, une augmentation considérable de la VNPPC s’associe à une diminution du recours aux thérapies plus effractives. L’incidence de DBP a diminué si on la définit comme un besoin d’oxygène d’appoint à 28 jours de vie, mais pas lorsqu’on utilise le critère de 36 semaines d’âge postconceptionnel. La VNPPC peut réduire le recours aux thérapies plus effractives et améliorer les issues respiratoires. Les répercussions de cette intervention sur les issues non respiratoires justifient des recherches plus approfondies.

Keywords: Bronchopulmonary dysplasia; CPAP; Neonatology; Premature infants; Retinopathy of prematurity.